Difficile de se persuader qu'il n'est plus.Tony Curtis - Crayon sur papier
Tony Curtis - Pencil on paper
Voir aussi les versions de Maëster, Da Costa, Francky, et Grand.
Difficile de se persuader qu'il n'est plus.
On l'a peut-être un peu oublié aujourd'hui, mais Danny Kaye connut, sur les planches, un succès qui baignait dans un océan bruyant de bis !, des rivières tonitruantes d'encore !, un grand broc d'ouais !, car il n'aimait rien tant que les muses s'y collent, jusqu'au cinéma où, en ces cris, se tiennent tant d'airs de scènes.
Ce croquis date de plusieurs semaines déjà, mais Charles Da Costa et Maëster m'ont coupé le souffle en livrant tour à tour leur stupéfiante version de l'acteur (c'est heureux, d'ailleurs, qu'ils ne la gardèrent pas plus longtemps par-devers eux), et donné envie de poster celle-ci plus tôt que prévu. Sur la photo dont je me suis servi, j'aimais bien l'expression d'insatiable jouisseur de la vie qu'était Jean Marais.
Ce dessin ni beau ni laid*, né des fers chauds (car il faut toujours battre le fer ainsi), a comme un sale air de labeur** pas très catholique. Il pourrait d'ailleurs me valoir de faire des excuses publiques, en sept mots, sur ordre d'un nonce un peu stoïque (malgré le sourire dont l'abbé l'équipe).
Sale temps pour les amateurs de pipe.
C'était une esquisse au crayon qui aurait dû le rester, le temps de laisser la maturation faire son travail. La curiosité d'y poser le stylo a été la plus forte, juste pour essayer.
En deux mots, se faire une nouvelle étude vite bricolée, histoire d'ouvrir d'autres pistes. Cela l'ôte-t-elle d'une horde de questions qui se posent ? Peut-être pas, mais c'est un nouveau point de départ.