mercredi 22 mai 2013
Richard Wagner
Son passage en Mayenne lui laisse désormais un souvenir amer, lui qu'on tanna aux heures indues de venir diriger l'un de ses fameux opéras devant un public provincial. Mais Laval qui rit, c'est un affront qu'on ne lui referait jamais plus. Il peste : « Pour eux la rigolade, et pour moi l'ordure, hein ? ».
Au restaurant de la gare, en attendant le train qui doit l'emmener loin de là où l'on baille et rote, il commande un steak frites sans viande. « Ah, oui ? », interroge le serveur. « Si, que frites ! » confirme-t-il sèchement.
Puis, pour calmer son courroux, Cosima demande qu'on apporte un jeu de dés. L'aigre époux secoue les dés. « Dieu ! 421 ! », s'écrie-t-il d'un pet joyeux (sous l'effet d'un brusque petit bonheur, il arrive que les vesses, au fond, tonnent).
C'est coiffé d'un joli coussin brodé que Richard fête aujourd'hui ses deux cents ans.
Richard Wagner - Graphite sur papier
Richard Wagner - Graphite on paper
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3 commentaires:
Quel régal que cette prose accompagnée d'un si joli dessin (à moins que ce ne soit l'inverse), au matin.
1000 mercis !
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Galien > Merci beaucoup. Il est vrai qu'on peut s'amuser un peu avec Wagner. C'est un bon client pour les caricaturistes, et on peut se dégourdir les synapses avec les titres de ses œuvres. Mais, bon, ça reste des approximations de potache.
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