vendredi 23 décembre 2016
Michèle Morgan
À la télévision, l'écran dément n'offre souvent que la quête des brunes fatales ou des blondes incendiaires. Elle était d'une blondeur froide et réservée avec des yeux si grands, les ogres-yeux dit-on, et une émotion touchante dans la voix. Il est dommage que cette voix soit si difficile à dessiner.
Michèle Morgan - Graphite sur papier et numérique
Michèle Morgan - Graphite on paper and digital
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vendredi 9 décembre 2016
Kirk Douglas
On retiendra que, pour lui, toutes ces années passées ne furent pas les cent tièdes de la gloire tant il fit preuve d'acharnement au travail et d'engagement – jusqu'à ces dernières semaines –, au point de devenir une légende de son vivant. Respect.
Bon centième anniversaire, monsieur Douglas !
Kirk Douglas - Croquis numérique
Kirk Douglas - Digital sketch
mardi 6 décembre 2016
ABBA
Le b.a.-ba baba d'ABBA, c'est de commencer par les croquis.
Tout d'abord, Björn Ulvaeus :
Puis, Agnetha Fältskog :
Ensuite, Anni-Frid Lyngstad :
Et, enfin, Benny Andersson :
ABBA - Graphite sur papier et numérique
ABBA - Graphite on paper and digital
lundi 28 novembre 2016
Ellen DeGeneres
La semaine dernière, Barack Obama lui décernait la médaille présidentielle de la Liberté, plus haute décoration civile des États-Unis. Il m'est alors revenu à la mémoire que j'avais déjà croqué ce sympathique visage, il y a quelques années.
Ellen DeGeneres - Graphite sur papier
Ellen DeGeneres - Graphite on paper
vendredi 11 novembre 2016
Leonard Cohen
Jamais le prénom Suzanne ne fut aussi beau que dans sa bouche.
Leonard Cohen - Graphite sur papier et numérique
Leonard Cohen - Graphite on paper and digital
mercredi 26 octobre 2016
Audrey Hepburn
Sa grand-tante, qui la surnommait comme l'héroïne de Marcel Pagnol ─ ce qui avait le don de l'irriter un brin ─, était venue lui montrer sa nouvelle voiture, « une occasion, avec couchage intégré ! ». La vieille dame comptait se rendre à Bucarest pour des vacances roumaines.
Une fois dans la rue, la surprise fut au moins aussi grande que le dépit.
- Mais, qu'est-ce que c'est que ce... cette... enfin, ça ? »
- Un break Fiesta, p'tite Fanny ! »
Audrey Hepburn - Stylo-bille sur bristol
Audrey Hepburn - Ballpoint pen on Bristol board
jeudi 6 octobre 2016
Les Barbouzes
L'an dernier, j'ai participé à un projet de livre, "La Trilogie des Malfaisants" initié par Philippe Chanoinat, scénariste, en hommage au cinéma de Georges Lautner, et en particulier à trois de ses films les plus célèbres : "Les Tontons flingueurs" (1963), "Les Barbouzes" (1964) et "Ne nous fâchons pas" (1966). Maëster et Bruno Tesse ont illustré "Les Tontons flingueurs", et Jean-Marc Borot "Ne nous fâchons pas". Voici un petit aperçu de mon travail sur "Les Barbouzes" à travers le premier des sept dessins réalisés à cette occasion.
Les captures d'écran
Adapter un long métrage de presque deux heures en sept illustrations est un drôle de travail. Il faut commencer par choisir sept scènes représentatives de l'esprit et de l'ambiance du film. Ensuite, pour chaque scène, choisir les séquences puis les plans les plus intéressants et, enfin, les images elles-mêmes susceptibles d'être adaptées en dessins. Je n'en ai donc retenu qu'une petite trentaine pouvant convenir pour ce projet.
Le premier dessin, comme les six autres, se composerait d'une illustration pleine page et, pour lui donner un peu de profondeur et de rythme, une vignette lui ferait écho en bas de page. Deux dessins, donc, pour chaque page.
De la première capture d'écran, en haut à gauche, je conserverai les deux personnages de droite (André Weber et Robert Dalban). Dans la deuxième capture d'écran, en haut à droite, c'est le visage de Lino Ventura qui m'intéresse.
Des deux captures d'écran du bas, celle de gauche m'intéresse pour le visage et l'expression de Noël Roquevert, tandis que celle de droite va me servir pour tout le reste.
Les croquis
Chaque illustration a fait l'objet de nombreux croquis. Voici ceux dont je me suis servi pour le premier dessin.
La mise en place du décor
Où l'on reprend les croquis des personnages précédents pour les détourer, les assembler, leur donner un corps et, surtout, pour les insérer dans le décor.
Puisque le dessin des visages se fonde sur le principe de la caricature, les corps et les postures doivent autant que possible accompagner cette volonté d'exagération. L'humour même du film en est déjà une assez forte dont il faut seulement se servir sans chercher à la dénaturer. Par exemple, deux personnes s'asseyant à une table de restaurant prennent généralement place l'une en face de l'autre, et non l'une à côté de l'autre comme dans cette scène. Même si la volonté du réalisateur était de pouvoir montrer les visages et les expressions des acteurs en même temps, sans avoir besoin d'utiliser de champs et contre-champs, le comique de cette situation tient aussi au fait que le gabarit des deux personnages rend leur installation inconfortable : Ventura semble occuper plus de la moitié de la table à lui seul. La table elle-même est particulièrement encombrée, ce qui est très rare de nos jours dans les restaurants. Pour augmenter cet inconfort sur le dessin, l'idée a été de réduire les proportions de la table et, ce faisant, modifier celles du décor.
Il fallait aussi adapter une image horizontale (celle qui a été imprimée sur pellicule) au format vertical du livre. Donc dessiner ce qui n'est pas montré dans la séquence du film, au-dessus et en dessous de l'image. Par exemple, derrière les personnages on voit une publicité pour la bière "La Nancéenne". Cette publicité a été récupérée dans un autre plan du film pour être insérée dans la perspective du décor à dessiner. La table a été modélisée en 3D à partir des informations qu'on peut trouver ici ou là dans la scène, entre deux mouvements de caméra.
Et même si les pieds de Ventura et Roquevert ne seront pas visibles sur le dessin final, il m'a semblé important, à ce moment-là, de les représenter pour achever le placement des personnages dans le décor et leur donner du poids.
Étude d'ambiance
Partant du croquis précédent, il s'agissait d'apporter les indications de lumières et d'ombres pour chercher à restituer l'ambiance lumineuse de cette scène. Le film joue beaucoup sur les contrastes lumineux, et les valeurs sombres tirant jusqu'au noir y sont très présentes.
L'incrustation des croquis composant la vignette de bas de page
Pour ceux qui suivent, il s'agit de Lino Ventura (Francis Lagneau), André Weber (Rudolph) et Robert Dalban (conducteur) dans la camionnette transportant la dépouille de Constantin Benard Shah. Là encore, la promiscuité des personnages dans l'habitacle de la camionnette méritait d'être exploitée.
Essai de peinture numérique
Dès le début du projet, un problème se pose : les décors du film, en particulier ceux du château où l'action se déroule en grande partie, sont plutôt sombres, chargés d'ornements et d'accessoires du sol au plafond. La photo du film tend à accentuer tout ça en renforçant les noirs et les effets de matières. Si l'on ajoute à cela la profusion de détails remplissant la plupart des images, on en vient à considérer que le travail de dessin sera complexe. Or, dessiner "Les Barbouzes" en éludant les décors et les accessoires souhaités par le metteur en scène, ce serait ne pas lui rendre tout l'hommage initialement voulu.
Compte tenu de cette complexité, le dilemme est le suivant : dessin traditionnel ou peinture numérique ? Comme la peinture numérique permet de travailler beaucoup plus vite qu'avec un stylo-bille, je réalise cet essai en quelques heures seulement. De cette façon, l'illustration complète m'aurait sans doute pris une grosse semaine. Au stylo-bille, ce fut quatre à cinq fois plus long. Finalement, il me sera très aimablement suggéré de revenir au dessin traditionnel.
Stylo-bille
C'est l'étape la plus longue et la plus délicate du projet. Paradoxalement, c'est aussi celle où il ne reste plus qu'à se laisser porter par l'image. C'est la première fois que je couvre de hachures des surfaces aussi grandes. Et plus les gris virent au noir, plus il faut superposer de couches d'encre pour obtenir l'effet voulu... et plus le délai de réalisation s'allonge. En outre, il est impossible de revenir en arrière car le stylo-bille ne se gomme pas.
Par conséquent, pour gagner du temps, mes dessins originaux seront plus petits que dans le livre imprimé (en technique traditionnelle, c'est souvent le contraire). Je sais par expérience que mes dessins supportent bien l'agrandissement. Ici, la différence n'est que de 5% mais, à l'arrivée, ce seront toujours des heures, voire des jours, de hachurage en moins. De plus, le hachurage ne sera pas poussé jusqu'au point d'obtenir des gris semblables à ceux du film ou des noirs aussi profonds : une couche de gris numérique sera ajoutée pour homogénéiser les ambiances.
Gris numériques
L'ajout des gris rend le dessin plus doux, mais également plus conforme à la photo du film (réalisée par Maurice Fellous). Toutefois, le but étant que les gris ne remplacent pas les hachures, même les zones les plus sombres doivent laisser transparaître la sous-couche au stylo-bille.
Grille de composition et tracé régulateur
Pour le plaisir du jeu, et ne pas m'en tenir qu'à la simple reproduction de scènes de film, je me suis livré à l'exercice de la composition s'appuyant sur un tracé régulateur. C'est un truc qui fait très "vieille école", n'est-ce pas ? Héhé ! L'idée de ce tracé s'est invitée dans le projet au moment où il a fallu déterminer la taille de la vignette de bas de page. Plutôt que de lui donner des dimensions arbitraires, il m'a semblé plus intéressant de faire en sorte que ses proportions dépendent ou résultent naturellement de celles de la page. Finalement, ce choix (1/4 de la hauteur pour 3/4 de la largeur) reste toujours arbitraire en soi, mais le fait qu'il prenne en compte le format de page, ses diagonales et ses divisions afin d'en extraire des lignes de force, des alignements, des nœuds, etc., m'a semblé être un bon moyen pour l'exploiter au mieux.
Je le répète : c'est un jeu, et en aucun cas une règle que je m'impose au moment de prendre le crayon. Il n'y a donc rien de grave, docteur !
"Les Barbouzes" dans "La Trilogie des Malfaisants" (Éditions Jungle - 2015 - ISBN 9782822210034)
Les captures d'écran
Adapter un long métrage de presque deux heures en sept illustrations est un drôle de travail. Il faut commencer par choisir sept scènes représentatives de l'esprit et de l'ambiance du film. Ensuite, pour chaque scène, choisir les séquences puis les plans les plus intéressants et, enfin, les images elles-mêmes susceptibles d'être adaptées en dessins. Je n'en ai donc retenu qu'une petite trentaine pouvant convenir pour ce projet.
Le premier dessin, comme les six autres, se composerait d'une illustration pleine page et, pour lui donner un peu de profondeur et de rythme, une vignette lui ferait écho en bas de page. Deux dessins, donc, pour chaque page.
De la première capture d'écran, en haut à gauche, je conserverai les deux personnages de droite (André Weber et Robert Dalban). Dans la deuxième capture d'écran, en haut à droite, c'est le visage de Lino Ventura qui m'intéresse.
Des deux captures d'écran du bas, celle de gauche m'intéresse pour le visage et l'expression de Noël Roquevert, tandis que celle de droite va me servir pour tout le reste.
Les croquis
Chaque illustration a fait l'objet de nombreux croquis. Voici ceux dont je me suis servi pour le premier dessin.
La mise en place du décor
Où l'on reprend les croquis des personnages précédents pour les détourer, les assembler, leur donner un corps et, surtout, pour les insérer dans le décor.
Puisque le dessin des visages se fonde sur le principe de la caricature, les corps et les postures doivent autant que possible accompagner cette volonté d'exagération. L'humour même du film en est déjà une assez forte dont il faut seulement se servir sans chercher à la dénaturer. Par exemple, deux personnes s'asseyant à une table de restaurant prennent généralement place l'une en face de l'autre, et non l'une à côté de l'autre comme dans cette scène. Même si la volonté du réalisateur était de pouvoir montrer les visages et les expressions des acteurs en même temps, sans avoir besoin d'utiliser de champs et contre-champs, le comique de cette situation tient aussi au fait que le gabarit des deux personnages rend leur installation inconfortable : Ventura semble occuper plus de la moitié de la table à lui seul. La table elle-même est particulièrement encombrée, ce qui est très rare de nos jours dans les restaurants. Pour augmenter cet inconfort sur le dessin, l'idée a été de réduire les proportions de la table et, ce faisant, modifier celles du décor.
Il fallait aussi adapter une image horizontale (celle qui a été imprimée sur pellicule) au format vertical du livre. Donc dessiner ce qui n'est pas montré dans la séquence du film, au-dessus et en dessous de l'image. Par exemple, derrière les personnages on voit une publicité pour la bière "La Nancéenne". Cette publicité a été récupérée dans un autre plan du film pour être insérée dans la perspective du décor à dessiner. La table a été modélisée en 3D à partir des informations qu'on peut trouver ici ou là dans la scène, entre deux mouvements de caméra.
Et même si les pieds de Ventura et Roquevert ne seront pas visibles sur le dessin final, il m'a semblé important, à ce moment-là, de les représenter pour achever le placement des personnages dans le décor et leur donner du poids.
Étude d'ambiance
Partant du croquis précédent, il s'agissait d'apporter les indications de lumières et d'ombres pour chercher à restituer l'ambiance lumineuse de cette scène. Le film joue beaucoup sur les contrastes lumineux, et les valeurs sombres tirant jusqu'au noir y sont très présentes.
L'incrustation des croquis composant la vignette de bas de page
Pour ceux qui suivent, il s'agit de Lino Ventura (Francis Lagneau), André Weber (Rudolph) et Robert Dalban (conducteur) dans la camionnette transportant la dépouille de Constantin Benard Shah. Là encore, la promiscuité des personnages dans l'habitacle de la camionnette méritait d'être exploitée.
Dès le début du projet, un problème se pose : les décors du film, en particulier ceux du château où l'action se déroule en grande partie, sont plutôt sombres, chargés d'ornements et d'accessoires du sol au plafond. La photo du film tend à accentuer tout ça en renforçant les noirs et les effets de matières. Si l'on ajoute à cela la profusion de détails remplissant la plupart des images, on en vient à considérer que le travail de dessin sera complexe. Or, dessiner "Les Barbouzes" en éludant les décors et les accessoires souhaités par le metteur en scène, ce serait ne pas lui rendre tout l'hommage initialement voulu.
Compte tenu de cette complexité, le dilemme est le suivant : dessin traditionnel ou peinture numérique ? Comme la peinture numérique permet de travailler beaucoup plus vite qu'avec un stylo-bille, je réalise cet essai en quelques heures seulement. De cette façon, l'illustration complète m'aurait sans doute pris une grosse semaine. Au stylo-bille, ce fut quatre à cinq fois plus long. Finalement, il me sera très aimablement suggéré de revenir au dessin traditionnel.
Stylo-bille
C'est l'étape la plus longue et la plus délicate du projet. Paradoxalement, c'est aussi celle où il ne reste plus qu'à se laisser porter par l'image. C'est la première fois que je couvre de hachures des surfaces aussi grandes. Et plus les gris virent au noir, plus il faut superposer de couches d'encre pour obtenir l'effet voulu... et plus le délai de réalisation s'allonge. En outre, il est impossible de revenir en arrière car le stylo-bille ne se gomme pas.
Par conséquent, pour gagner du temps, mes dessins originaux seront plus petits que dans le livre imprimé (en technique traditionnelle, c'est souvent le contraire). Je sais par expérience que mes dessins supportent bien l'agrandissement. Ici, la différence n'est que de 5% mais, à l'arrivée, ce seront toujours des heures, voire des jours, de hachurage en moins. De plus, le hachurage ne sera pas poussé jusqu'au point d'obtenir des gris semblables à ceux du film ou des noirs aussi profonds : une couche de gris numérique sera ajoutée pour homogénéiser les ambiances.
Gris numériques
L'ajout des gris rend le dessin plus doux, mais également plus conforme à la photo du film (réalisée par Maurice Fellous). Toutefois, le but étant que les gris ne remplacent pas les hachures, même les zones les plus sombres doivent laisser transparaître la sous-couche au stylo-bille.
Grille de composition et tracé régulateur
Pour le plaisir du jeu, et ne pas m'en tenir qu'à la simple reproduction de scènes de film, je me suis livré à l'exercice de la composition s'appuyant sur un tracé régulateur. C'est un truc qui fait très "vieille école", n'est-ce pas ? Héhé ! L'idée de ce tracé s'est invitée dans le projet au moment où il a fallu déterminer la taille de la vignette de bas de page. Plutôt que de lui donner des dimensions arbitraires, il m'a semblé plus intéressant de faire en sorte que ses proportions dépendent ou résultent naturellement de celles de la page. Finalement, ce choix (1/4 de la hauteur pour 3/4 de la largeur) reste toujours arbitraire en soi, mais le fait qu'il prenne en compte le format de page, ses diagonales et ses divisions afin d'en extraire des lignes de force, des alignements, des nœuds, etc., m'a semblé être un bon moyen pour l'exploiter au mieux.
Je le répète : c'est un jeu, et en aucun cas une règle que je m'impose au moment de prendre le crayon. Il n'y a donc rien de grave, docteur !
Couverture de l'album réalisée par Jean-Marc Borot :
"Les Barbouzes" dans "La Trilogie des Malfaisants" (Éditions Jungle - 2015 - ISBN 9782822210034)
mercredi 21 septembre 2016
Gina Lollobrigida
Cette fois, il devenait évident que Pietro avait bel et bien oublié le rendez-vous qu'ils s'étaient donné. Elle faisait les cent pas. Comment leur était-il venu à l'idée d'avoir choisi ce coin du Val-d'Oise pour se retrouver ? Et pourquoi y avait-il mis tant de conditions ? Elle fulminait, se souvenant qu'Antonio, le mois dernier, et Mino auparavant, avaient fait de même.
- Qu'est-ce que c'est que ces gaillards qui posent un lapin à Mours et font des si ? »
Gina Lollobrigida - Graphite sur papier et numérique
Gina Lollobrigida - Graphite on paper and digital
jeudi 15 septembre 2016
Nat King Cole
Où tu te sens bien quand un fort gai t'épaule.
Nat King Cole - Croquis numérique
Nat King Cole - Digital sketch
mardi 23 août 2016
Claude Debussy
Le directeur du restaurant, confus, tentait vainement de calmer le musicien. La sauce était beaucoup trop âcre ; elle le laissait affreusement grimaçant et sans voix. Au cours de ce déjeuner, et à sa grande stupéfaction, Claude venait de faire l'expérience simultanée de l'amer et de l'âpre midi d'aphone.
Claude Debussy - Graphite sur papier
Claude Debussy - Graphite on paper
Claude Debussy - Graphite on paper
mardi 2 août 2016
Claudia Cardinale
Pour bien commencer le mois doux, une petite étude en courbes, aussi rafraîchissante que possible.
Claudia Cardinale - Croquis numérique
Claudia Cardinale - Digital sketch
mardi 19 juillet 2016
Aïssa Maïga
Les jolies personnes sont difficiles à caricaturer, dit-on. Et parmi elles, quand un crayon tente de les capturer, souvent les poupées rusent.
Aïssa Maïga - Peinture numérique
Aïssa Maïga - Digital painting
mercredi 6 juillet 2016
Louis de Funès
Très vu... Très connu...
Louis de Funès - Dessin numérique sur croquis au stylo bille
Louis de Funès - Digital drawing on ballpoint sketch
mardi 28 juin 2016
Bud Spencer
Au moment même où des paires de baffes se perdent, on vient de perdre celui qui les distribuait.
Bud Spencer - Stylo-bille sur papier et numérique
Bud Spencer - Ballpoint pen on paper and digital
Bud Spencer - Ballpoint pen on paper and digital
vendredi 27 mai 2016
Jean Gabin
« Oh, tu sais, quand on parle pognon, à partir d'un certain chiffre, tout le monde écoute ».
Le Pacha, film de Georges Lautner, écrit par Michel Audiard
Tiens, je m'étonne encore de ne pas l'avoir dessiné plus tôt.
Jean Gabin - Croquis numérique
Jean Gabin - Digital sketch
Jean Gabin - Digital sketch
mardi 10 mai 2016
Eugène
Né un 8 mai, devenu jour d'armistice quelques années après sa naissance, je le soupçonne d'avoir fondé sa vie sur un principe de paix universelle. C'est un formidable bricoleur, ayant le goût des choses bien faites. Plus jeune, il tâtait du crayon ou du pinceau de temps en temps et, gamin, j'apprenais en le regardant. Je lui dois la passion du dessin. En quelques lignes, voilà mon père.
Eugène - Aquarelle
Eugène - Watercolor
mardi 3 mai 2016
Christian
Il y a quelques jours, ce sympathique hédoniste fêtait ses quatre-vingts printemps.
« Nuits-Saint-Georges, Châteauneuf-du-Pape, Quarts-de-Chaume, Moulin-à-Vent, ça fait aussi quatre vins ! Bon anniversaire, Christian ».
Christian - Aquarelle
Christian - Watercolor
jeudi 21 avril 2016
George "Gabby" Hayes
Par manque de temps, à l'époque, ce fameux acteur de seconds rôles n'a pas pu figurer dans Wanted! Caricature & Western. Ce dessin n'a été réalisé que quelques mois plus tard, en dédicace d'un exemplaire de l'album.
« Yer durn tootin! ».
« Yer durn tootin! ».
George "Gabby" Hayes - Stylo-bille sur papier
George "Gabby" Hayes - Ballpoint pen on paper
George "Gabby" Hayes - Ballpoint pen on paper
dimanche 17 avril 2016
Henry Cavill
Converti aux bienfaits du potage grâce aux précieuses recommandations de Lady Violet Crawley, l'acteur en prépare désormais à chaque dîner entre amis. Depuis peu, d'ailleurs, ces derniers le surnomment Soupièreman.
Henry Cavill - Peinture numérique
Henry Cavill - Digital painting
samedi 2 avril 2016
Michel Rodrigue
Petit clin d'œil au plus écossais de nos auteurs de bandes dessinées (et heureux dessinateur de Cubitus) dont c'était, hier, l'anniversaire.
Michel Rodrigue - Stylo-bille sur papier et couleurs numériques
Michel Rodrigue - Ballpoint pen on paper and digital colors
mercredi 16 mars 2016
Dean Martin
Il faisait frisquet. La patronne de la baraque à frites était toujours la première, au petit matin, sur la place du marché. Du coin de l'œil, elle l'avait vu s'approcher, débraillé du smoking, cherchant à éponger le trop-plein de martinis et visiblement incommodé par l'odeur de l'huile chaude. Cela avait le don d'agacer la matrone qui préférait vanter le généreux gabarit de ses patates. « Eh quoi ?, engagea-t-elle, mes frites, beau Dean, ne sentent pas, dis !, 'sont d'taille ! ».
Dean Martin - Aquarelle
Dean Martin - Watercolor
Dean Martin - Watercolor
vendredi 4 mars 2016
Maggie Smith
La passion que Violet Crawley, comtesse douairière de Grantham, entretenait pour les soupes de légumes était connue dans toute la contrée. La vieille dame aurait aimé que le cinématographe s'intéressât vite aux bienfaits des plantes potagères, et plus particulièrement à cette indispensable racine charnue d'herbacée à laquelle elle souhaitait consacrer un film. Le titre en serait : Dans ton navet.
Maggie Smith - Graphite, stylo-bille et numérique
Maggie Smith - Graphite, ballpoint pen and digital
Maggie Smith - Graphite, ballpoint pen and digital
jeudi 18 février 2016
Sophia Loren
Ami lecteur, il faut chercher la ressemblance dans le visage, et dans le visage seulement.
J'ai dit : le visage !
J'ai dit : le visage !
Sophia Loren - Croquis numérique
Sophia Loren - Digital sketch
Sophia Loren - Digital sketch
dimanche 31 janvier 2016
Marcello Mastroianni
Il fut une période au cours de laquelle son pouvoir de séduction devint un véritable fardeau. Les conquêtes s'enchaînaient à un rythme tel qu'il ne quittait presque plus son lit. Juste le temps de passer dans la salle de bain avant la visite suivante : « La douche, et vite, hein ! ».
Marcello Mastroianni - Graphite sur papier
Marcello Mastroianni - Graphite on paper
Marcello Mastroianni - Graphite on paper
jeudi 14 janvier 2016
David Bowie
Goodbye, Mr. Jones.
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