samedi 29 mars 2014

Christopher Lee

Christopher Lee
Les draps qu'Ulla brodait frénétiquement incitaient Sir Christopher à paresser des matinées entières au Lee. L'homme, au pis, se donnait tort de procrastiner ainsi, tandis qu'Ulla désespérait de le voir changer d'habitudes, ne fut-ce qu'acheter un déodorant plus supportable car elle détestait le sien, de base, qui refile la nausée à plusieurs mètres. Il avait l'art d'imaginer toujours les plus suaves excuses pour ne rien changer.
La dernière fois qu'elle avait mis son alliance en jeu, il la lui avait rendue, silencieux.
- Allez, va, ça roule, man !, avait-elle conclut en baissant les yeux.

Christopher Lee - Stylo-bille sur papier, arrière-plan numérique
Christopher Lee - Ballpoint pen on paper, digital background
 
Pour mémoire, je vous invite à revisiter l'excellllente version de Maëster.

4 commentaires:

"Odin" le Tiche a dit…

Toute la classe et l'inquiétude de M. Lee dans ce dessin ! Et encore un regard qui tue comme un pisto-lee d'or !... Brrrr...
C'est vrai aussi que celle de Maester était ... délicate !

galien a dit…

Superbe version également, on saisit bien l'intensité de son regard, qui trône fièrement au milieu d'un visage empreint de noblesse. Bravo !

FreZ a dit…

Il n'y a qu'à taper le 36 15 and tomorrow, we'll listen to Christophe early.

Thierry COQUELET a dit…

Odin le Tiche, Galien > Merci pour ces commentaires bienveillants. C'est un visage fascinant qu'il est agréable d'explorer, mais qui mériterait quand même un meilleur traitement que ce croquis un peu approximatif, je trouve.

FreZ > Le 36 15 était très olé-olé. Mais, à cause de son grand âge, Christopher Lee regrette maintenant d'être à cul las.