samedi 27 juin 2009

Victor Hugo

Victor HugoAllez, Victor, un sourire : le petit oiseau va sortir !

Victor Hugo - Stylo bille sur papier, couleur et réhaut numériques
Victor Hugo - Ballpoint pen on paper, digital color and highlight

lundi 22 juin 2009

Valérie Ferchaud, photographe

Valérie Ferchaud, photographeDans un dessin posté il y a quelques semaines, j'évoquais le travail de Valérie Ferchaud, photographe dont j'admire le talent, amie indispensable, sensible et intelligente. La rencontrer, c'est tout à coup avoir l'impression d'être soi-même un récipient vide, une batterie à plat, qu'elle va généreusement remplir de son énergie, avec un naturel volontiers joyeux et spontané, avant de vous laisser reprendre votre chemin, mine de rien rechargé à bloc. Le temps d'un bon café suffit généralement à cette opération.
Il y a chez elle quelque chose d'insaisissable, entre l'air et l'oiseau, et d'acidulé comme la citronnelle. Elle ne parle jamais de technique, rechigne le plus souvent à argumenter sur ses recherches, mais est intarissable à propos des rencontres faites au cours de ses voyages et des anecdotes qui les ont ponctués. Avec trois fois rien en apparence, elle explore et sublime inlassablement les infinies variations possibles de cet art cyclopéen.

Valérie a ouvert son site et y expose une partie de ses travaux sur l'Afrique, le Maroc, Paris, New-York, l'Andalousie, le flamenco et quelques autres détours photographiques où il est bien agréable de flâner. Je vous invite chaleureusement à découvrir ses photos et lui laisser un mot. Peut-être un jour vous racontera-t-elle sa drôle, épique, fabuleuse et inimaginable rencontre avec Woody Allen, un soir, à Manhattan...

Son site : valerieferchaud.fr
Ses photos sont également exposées à la galerie Jour et Nuit
Pour lui écrire : contact

Portrait de Valérie Ferchaud, photographe - peinture numérique
Portrait of Valérie Ferchaud, photographer - digital painting

mercredi 17 juin 2009

Michael Stipe, R.E.M.

Michael Stipe, R.E.M.Il était définitivement inutile d'insister : le visage de face ne m'a guère inspiré. Une photo pourtant de bien moins bonne qualité, montrant Stipe de trois-quarts, a eu l'heur de m'aider à rattraper le coup. C'est normal, car cet angle de vue permet de mieux comprendre les reliefs du visage et, finalement, offre du bonhomme une toute autre perception.
Désolé, une fois encore, pour l'horreur présentée en début de semaine. On l'oublie. Laissons donc bien reposer cette fois, jusqu'à ce que je me décide à en faire une peinture...

Michael Stipe - Stylo bille sur papier.
Michael Stipe - Ballpoint pen on paper.

samedi 13 juin 2009

La ballade Lucifuge (8/8)

La Ballade de LucifugeEcco, è finita la commedia !

"La ballade de Lucifuge", scénario de Mathieu Gallié, in "Le Diable" (album collectif), éditions Vents d'Ouest - ISBN 2 86967 249 7

mercredi 10 juin 2009

A propos de livres

Voilà que Landrellec me tague à son tour sur le thème des livres et de la lecture. Mes réponses n'étant guère originales, maintenant que les compagnons avec lesquels je partage ce questionnaire m'ont précédé dans l'aventure, j'ai opté pour des réponses parfois illustrées.

1. Corne ou marque page ?
 
Pour qui n'a jamais été sensible aux gémissements de la page cornée, le soir au fond de la bibliothèque, le marque-page est peut-être au mieux un accessoire encombrant de bibliophile psychorigide, au pire un parasite du livre comme le gui l'est du chêne. C'est pourtant lui que je préfère. Le plus souvent, ma réserve de marque-pages est le bloc de feuillets multicolores posé à côté du téléphone. Chaque petit carré de papier que j'y prélève m'accompagne ensuite de livre en livre jusqu'à ce que je le perde, qu'il serve à autre chose, comme prendre des notes, ou que d'autres s'en servent à leur tour.
2. As-tu déjà reçu un livre en cadeau ?
Oui, et j'adore ça.

3. Lis-tu dans ton bain ?

Non, pour la simple raison que j'ai définitivement abandonné le bain pour la douche depuis, voyons, vingt-cinq ans peut-être.

4. As-tu déjà pensé à écrire un livre ?


A vrai dire, ça m'a passé vers l'âge de dix-sept ou dix-huit ans quand j'ai compris qu'il valait peut-être mieux que je dessine. Désormais, j'aimerais bien dessiner des livres...

5. Que penses-tu des séries à plusieurs tomes ?

Tant que l'idée d'une série est à l'origine du processus d'écriture, je n'y vois aucun inconvénient. Je suis beaucoup plus circonspect quant à celles qu'on échafaude à la suite d'un succès littéraire, ou autre, par la volonté culinaire d'un éditeur ou d'un producteur soucieux de la réussite de sa mayonnaise commerciale. Dans ce cas, il faut que l'auteur ait beaucoup de talent pour faire oublier l'opportunisme mercantile dont il est l'objet (parfois aussi l'instigateur), ainsi que pour éviter de se plagier lui-même. Comme Landrellec, j'ai lu pas mal de romans de Zola, mais pas la "série" complète des Rougon-Macquart.
Cependant, j'ai quelques préférences pour le feuilleton qui constitue une performance d'écriture autant qu'un véritable exercice de style en soi. Il est dommage que ce soit totalement passé de mode.

6. As-tu un livre culte ?
Pas de livre culte, non. Seulement des affinités avec des ouvrages, mais la liste serait trop longue à énumérer. Le dictionnaire est, d'entre tous, celui que je consulte le plus.

7. Aimes-tu relire ?
Comme je ne lis malheureusement pas autant que je le souhaiterais, et que le temps passe vite, je n'ai guère eu l'occasion de relire entièrement des livres. Sauf les deux tomes du Don Quichotte de Cervantès. Néanmoins, de temps à autre, il m'arrive de relire des passages d'ouvrages qui m'ont marqué.

8. Rencontrer ou ne pas rencontrer les auteurs de livres qu’on a aimés ?

A Saint-Malo, je me suis retrouvé par hasard à quelques mètres seulement d'un auteur que j'admire infiniment... et dans l'incapacité totale d'oser aller à sa rencontre. C'est dire...

9. Aimes-tu parler de tes lectures ?
Volontiers, même si ce n'est pas un sujet que j'aborde spontanément.

10. Comment choisis-tu tes livres ?
Le choix d'un livre est quelque chose d'assez instinctif. De fait, il n'est pas exempt d'une part de sensualité. C'est quelque chose de presque indescriptible en soi, très intime sans doute, qui commence banalement par l'examen visuel de la première et de la quatrième de couverture, le toucher et le bruit du papier, son odeur mêlée à celle de l'encre qui le recouvre. Puis, très vite, vient la lecture des premières lignes et de quelques passages choisis au hasard dans lesquels la musique des mots, le rythme des phrases, leur qualité narrative, l'idée et l'imagination, même s'il ne s'agit pas d'un roman, peuvent exercer leur pouvoir de séduction et amorcer une relation avec le lecteur.

11. Une lecture inavouable ?
Non. Et dans le cas contraire, pourquoi l'avouerais-je ?

12. Des endroits préférés pour lire ?
Je lis facilement à ma table à dessin ou, le plus souvent, dans un bon fauteuil. Durant les années au cours desquelles je me rendais fréquemment à Paris en train pour des réunions de travail, je me suis aperçu que le confort spartiate des strapontins, se trouvant près des portes, était préférable à celui des banquettes de la voiture, car j'y étais bien moins souvent dérangé par les autres voyageurs.

13. Un livre idéal pour toi serait ?
C'est une question que je ne me suis jamais posée, que je ne me poserai vraisemblablement jamais, et à laquelle pour cette raison je n'ai pas de réponse.

14. Lire par-dessus l'épaule ?

Bigre, pourquoi s'infliger de telles contorsions ?
Cela m'est arrivé à deux ou trois reprises dans le métro parisien, et sans effort cette fois, parce que la promiscuité des passagers y est telle, à certaines heures, qu'il devient difficile de poser son regard ailleurs que sur le journal de la personne se trouvant contre soi, et mettre le nez ailleurs que dans son parfum si tant est qu'il s'agit bien de cela.

15. Télé, jeu vidéo ou livre ?
A choisir, ce serait livre d'abord, télé ensuite pour peu qu'il y ait un bon film ou documentaire. Dans les faits, le jour je travaille avec la radio pas trop forte, et le soir je dessine en écoutant la télé que je ne peux pas voir d'où je me trouve. Je laisse volontiers les jeux vidéo à d'autres.

16. Lire et manger ?

Oui, mais il faut que je sois seul. Dans ce cas, je préfère un magazine ou un journal. C'est moins sec.

17. Lecture en musique, en silence, peu importe ?
Le silence, ce serait parfait. Le bruit ambiant d'un hall de gare ne me dérange guère, pas plus que le moteur de la voiture ou du train qui m'emmène. Mais, dans ces environnements naturellement bruyants, tout ce qui parasite l'attention m'insupporte.

18. Lire un livre électronique ?
Non. Caresser le papier est un plaisir immense.

19. Livres empruntés ou livres achetés ?
On me prête souvent des livres que je crains toujours d'oublier de rendre, ou que j'ai peur de restituer en mauvais état. Par conséquent, il est très rare que je fasse la démarche d'emprunter. En revanche je suis volontiers prêteur. J'achète donc des livres, même s'ils sont d'occasion.

20. Quel livre lis-tu actuellement, et quel sera le prochain ?
Actuellement, Les autres de Georges Simenon, dont je lis l'intégrale petit à petit. Ensuite, j'hésite. Ce sera peut-être Entretiens avec Woody Allen, de Pierre Lax.

21. As-tu déjà abandonné la lecture d'un livre ?Par exemple, je ne suis pas encore parvenu à entrer dans l'univers de James Ellroy, pour lequel il me faut faire un effort de concentration encore trop grand pour l'instant. Cela viendra un jour, j'en suis certain.

22. Tu tagues qui ?
Personne en particulier. Je laisse quiconque libre de reprendre ce questionnaire à son compte.

samedi 6 juin 2009

La ballade de Lucifuge (7/8)

La ballade de Lucifuge A suivre...

"La ballade de Lucifuge", scénario de Mathieu Gallié, in "Le Diable" (album collectif), éditions Vents d'Ouest - ISBN 2 86967 249 7

mardi 2 juin 2009

Des têtes au bout des doigts

Des têtes au bout des doigtsMalgré tous les gribouillis tracés ici ou là, la seule certitude qu'on puisse avoir en dessinant c'est qu'au bout du voyage on ne trouve jamais tout à fait ce qu'on était parti chercher. Le chemin est finalement bien plus excitant que la destination.
Ces figures imaginaires ont été dessinées le week-end dernier sur un carnet emporté à Saint-Malo, où l'on parlait justement de voyages.

Stylo-bille sur papier
Ballpoint pen on paper