Sa proposition de porter le costume du docteur Miguelito Loveless et prendre les traits du nain connu, n'avait pas convaincu les producteurs. Pour ce James Bond, il devait accepter leurs conditions sans sourciller. C'était là tout ce qu'on attendait de lui. Mais, bien qu'il interprétât consciencieusement l'ignoble Kamal, Cannes ne l'honora jamais d'une palme. Tout juste fut-il pressenti pour parrainer le festival de la trippe à Caen qu'en tutu, ce qu'il refusa net. Errant d'un pas désabusé à la recherche d'un souvenir heureux auquel accrocher son dernier espoir, c'est le visage radieux de Leslie Caron qui, tout à coup, ressurgit. « J'y retourne ! » déclara-t-il à la presse en sautant dans le premier avion pour Hollywood.
Louis Jourdan - Graphite sur papier et gris numériques
Louis Jourdan - Graphite on paper and digital greys
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3 commentaires:
Je le croyais parti depuis longtemps... mais vu son âge, peu de chance de le voir récemment sur les toiles ! Jamais facile de représenter un ex-"jeune premier". Tu as néanmoins bien saisi le côté moins lisse de l'entre-deux âges ...
Le jour dans l'ombre luit
Comme dans les yeux de Louis
J'adore ce visage : mystérieux, rusé, séducteur, au regard intense. Tu en as fait un personnage fabuleux !
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