Quand on y prend bien garde, verdure luxurieuse et verdeur luxuriante ne peuvent être confondues. Au printemps, par exemple, le langage devient parfois une herbe (si) envahissante et volubile que Meryl Streep ôte vigoureusement lorsqu'il fleurit dans son jardin. Où l'entretien de son gazon ne souffre aucune équivoque, et participe pleinement de l'hygiène de vie.
Meryl Streep - Stylo bille sur papier, couleurs numériques
Meryl Streep - Ballpoint pen on paper, digital colors
20 commentaires:
Comme Henri de Navarre, tu as le vert galant et que dire de ta prose coquino-grivoisante.
Ton travail est une fois de plus remarquable. Son regard est magnifiquement capté. Les proportions des déformations de chaque partie de visage que tu as utilisé pour cette caricature, me permette de comprendre un peu ce sur quoi je faute lorsque je m'attaque à ces visages si identifiable, particulier et reconnaissable.
Bravo à toi et que Meryl Streep ôte tout ce que tu souhaites longtemps encore.
Comme toujours, tu mets toutes tes (s)tripes à cultiver la perfection, c'est un véritable bonheur de flâner dans ton jardin si créatif Thierry.
Un bouquet de bravo à toi l'ami!
Mamma mia ! Sur la route de ma... disons "carrière", j'ai rarement admiré autant de finesse dans le trait ; je ne sais si le diable s'habille en Prada, mais il habite ton stylo (habile).
Epargne-nous ce qu'il t'échoit de sophismes habituels pour nier ton talent, il brille devant nos yeux comme un feu de joie.
Magnifique. Et quelle exagération (avec ces petits yeux "à la Gervais"). Délicatesse du trait et du texte. Merci pour ce(s) plaisir(s) visuel(s).
Hahaha! C'est parfait, les yeux petillants, le nez (ce nez!) et tu as particulierement bien saisi son visage dans le sourire.
Toujours bluffant, ce modele parfait dans les ridules, les expressions, la peau, l'ombre et la lumiere... Mais vraiment bluffant.
Bravo, sincerement.
Oula gros dossier !
Les traits ne sont pas exagérément exagérés : ils cernent d'un seul coup d'oeil Meryl toute entière !
Bravo !
Ton trait est magnifique et quelle finesse !!
lorsque j'ai vu la première fois le superbe travail de Jean Mulatier j'ai tout de suite eu le coup de foudre... pareil lorsque j'ai vu pour la première fois ton superbe travail et à chaque fois je suis sous le charme
merci mon ami !
Vraiment, je n'arrive toujours pas à comprendre comment on peut avoir autant de finesse avec un stylo-bille.
Le relief de la peau et les cheveux sont vraiment bien rendus.
De plus, mettre autant d'expression dans de si petits yeux relève de l'exploit ;-)
Elle est magnifique, comme toujours, je fonds de tendresse pour elle... Merci !
Quel joli streep-tease pour légender cette très grande actrice, et le commentaire que je peux faire sur la caricature ne peut égaler l'audace de ton talent !
On est loin d'une certaine "ressemblance à un lit défait" (je cite Sharon Stone pour complimenter Meryl) "car c'est une femme dans laquelle les autres se reconnaissent". Je laisse les lecteurs apprécier ce propos.
(En poussant un peu l'idée de Maester) Meryl, cette diablesse que ton stylo habille et que tes mots déshabillent, et si bien dans les deux cas...
Ce n'est pas qu'un exemple : ça sent le printemps, tout ça (le gazon fraîchement arrosé, les sous-bois humides...) :)
Guillaume > Tant qu'un menu plaisir peut être partagé ainsi, ça me va. C'est au moins qu'on ne me trouve pas trop Vert Solitaire.
Grand > Tu m'envoies des fleurs, là, cher Denis.
Maëster > Tu parles des Malheurs de Sophisme de la Comtesse de Ségursme ?
Ce dessin n'est qu'une étape, or une étape n'est qu'un brouillon, donc ce dessin n'est qu'un brouillon... Le champ des sophismes est tellement vaste, par ailleurs (d'où certains vertiges), que je m'y perds souvent.
Je suis heureux surtout que ce feu de joie brille devant tes yeux, autant qu'il me réchauffe le cœur.
Bodard > Le fait est qu'elle a les yeux petits, mais qu'elle est de nature à les rendre volontiers rieurs. Non ?
Toute la difficulté du dessin, en fait, a beaucoup résidé dans l'envie de restituer la blancheur de la peau (sur certaines photos, Meryl Streep paraît presque diaphane) ce qui, par conséquent, pouvait risquer d'atténuer la perception des reliefs. Or c'est paradoxal avec l'idée même de caricature, sauf à user de précautions auxquelles la délicatesse, en effet, n'est pas étrangère... Le fait est (aussi) que la délicatesse se trouve également dans les yeux de quiconque accepte de la chercher un peu. Le dosage n'était pas facile à trouver, mais je te remercie de l'avoir relever (tiens, etait-il tombé ?).
CharlieM > Ton enthousiasme m'émeut, cher Charlie (il n'y a pourtant jamais rien de vache dans tes propos), surtout quand on sait tout l'intérêt que tu portes au texturing, et l'acuité avec laquelle tu considères l'art et la manière de l'appliquer dans le graphisme ou le design, à commencer par le tien.
Galien > Héhé ! Quand tu parles de cerne et d'œil, veux-tu dire par là qu'elle fait bien son âge ?
Charles > Comparer l'effet produit par mon travail à celui de Mulatier est excessif, Charles. Vraiment. Et puis, je ne suis pas certain que ce soit un compliment pour Mulatier.
Denis > Les yeux sont vraiment petits, en effet. L'iris le plus large sur l'image fait deux millimètres de diamètre. Écrit comme ça, il y a comme un côté phénomène de foire dont j'ai tout lieu de me méfier car ce n'est pas ce que je recherche.
Outre l'habitude d'utiliser le stylo, la finesse vient aussi du choix de l'outil dont la pointe, ici, est très fine. Et le principe d'utilisation en est fort simple : moins on appuie sur la bille, plus le trait est fin.
Ardalia > C'est une comédienne que j'apprécie beaucoup aussi.
Poussinaute > Je connaissais cette saillie de la réfrigérante dame Caillou à propos de Meryl Streep. Outre le charme qu'elle dégage, c'est justement parce Meryl Streep paraît très naturelle qu'on parvient à s'identifier aux personnages qu'elle incarne.
FreZ > Cette Streep attise quelques ardeurs jardinières n'est-ce pas ? mais ne nous leurrons pas, le langage vert ne fait pas nécessairement la main de la même couleur. Et méfions-nous des offres de printemps : pour une jolie binette il n'est pas rare qu'un rateau soit offert.
Elle est juste... parfaite ! Son petit côté mutin et rigolard est bien là. Je suis toujours effaré par votre rendu des cheveux, finesse, reflet, densité...
Ouaip : Top !
Je songeais à un jeux de mot hasardeux en guise de réponse. Lorsqu'enfin il m'apparut, j'avais enfin compris le tiens...
excellent travail mon cher Thierry !
Oh La vache !! heu pardon c'est sorti tout seul.
Superbe ! la légerté de tes nuances de gris reste toujours un grand mystère pour moi, et quelle finesse dans le regard. Tu me scotch une fois de plus avec ta Meryl Strap
J'avais écrit un commentaire (flatteur bien sûr !) et jue crois bien qu'il s'est envolé. Tant pis. Je disais juste que j'étais contente de retrouver tes dessins après une absence qui m'a paru longue...Cette Meryl est absolument parfaite, drôle, avec du caractère et les yeux pétillants, c'est vivant !
Jeff > Le charme de Meryl Streep étant à taux fixe, votre commentaire me touche d'autant plus qu'il provient d'un amateur de belles au taux mobile.
Theb > Merci beaucoup ! J'espère que ta prochaine expo avance comme tu le souhaites.
Francky > "Oh, la vache !" Est-ce que ça le vaut ? Et crois-tu vraiment que c'est par l'effet bœuf que le beau vint ? Néanmoins, je te remercie beaucoup !
Larkéo > Je suis très occupé par ailleurs et, comme le lapin d'Alice, le temps vient à me manquer. Il me plaît bien que, comme toi, les visiteurs aient apprécié le regard de cette caricature, d'autant qu'il est très petit (sur la feuille s'entend). Merci beaucoup, chère Larkéo.
j'en reste toujours coi....le Baron Bic doit en avoir du vent dans les voiles de voir son outil remporter systématiquement la Coupe de l'Américaricature....c'est leger...aérien...de l'aérobic quoi...si vous le permettez je vous mets en lien sur mon blog....coi ! j'en reste coi.......
François Pour un peu, je vous aurais oublié. J'espère que vous me pardonnerez ce retard à vous répondre. Merci beaucoup pour votre commentaire, et aussi pour votre fort aimable proposition.
je réitère mon commentaire, semble-t-il évaporé:
le talent niché dans une bille, je reste scotché par votre époustouflante technique!
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