vendredi 29 octobre 2010

Eddie Constantine

Eddie ConstantineAgent secret de série B sujet à Caution, chanteur, il œuvrait également dans l'écurie de courses, tâtant de la pouliche certes plus volontiers que du cheval fat, vil.
Celui-là, je l'ai mis pour les dames à doigté ferme, mignonnes, qui préfèrent l'amant beau. Et aussi parce qu'il aurait eu quatre-vingt treize ans aujourd'hui.

Eddie Constantine - Stylo bille sur papier
Eddie Constantine - Ballpoint pen on paper

11 commentaires:

BOD a dit…

Magnifique caricature-hommage à une grande figure (et même une gueule) du cinéma français. Bien sûr, elle n'est pas sans me rappeler, techniquement, les caricatures de Mulatier, un de nos maîtres... Ceci, dans mon esprit, n'est pas le moindre des compliments, crois-moi ! Visiter ton blog me ravit à chaque fois, merci donc !

♥AMBre a dit…

Tu es définitivement le Maître Coq à bord du Bateau Ivre avec tes dessins qui nous transportent en Poésie.

Unknown a dit…

Ton travail de tramage et très fluide, comme ceux du maître que tu décryptes.
Tu as su très bien rendre la rudesse et la droiture de ce comédien. Il est très vivant.

FreZ a dit…

Papa !!...
Oui, quand il était jeune, il y avait une ressemblance évidente. Depuis, un certain embonpoint a fait diverger leurs physiques et réduit cette ressemblance.
N'empêche, dans les yeux... :D

Cosmin Podar a dit…

I have been watching your blog for a time now and I want to congratulate you for having great works :D, very good pencil

charles Da Costa a dit…

Magnifique !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
j'adore la ressemblance et quelle belle sculpture a plat!!!
ton trait est grandiose !!!

Merci cher Thierry

jmborot a dit…

Bravo ! La construction est vraiment impressionnante. Et puis c'est assez rassurant de voir quelques repentirs...

Denis a dit…

Je crois bien que celui-ci est mon préféré parmi les 3 derniers mis en ligne.
Le trait est vif et nerveux, ce qui donne un dynamisme à cette caricature.
Il y a aussi une façon de traiter les volumes avec ces formes anguleuses qui me rappellent un peu les caricatures de Francky, mais je te rassure, le style reste bien personnel.

Francky a dit…

Superbe !
Je crois que je préfère presque ce coté moins fini, voir les hachures me rassure sans doute. Beau volume et belle lumière chapeau.

Soluto a dit…

Bravo pour l'ensemble de votre blog... A chaque fois que je passe, je reste baba... Nan, sans blague... c'est trop (fort, beau, talentueux, réjouissant, au choix...)

Je m'arrête sur celui-ci, de dessin, parce que le gars Lemmy m'a vaguement inspiré pour une série d'images que vous trouverez en cliquant sur le lien que je glisse à côté de mon nom...

Allez, au plaisir... et à tout bientôt

Thierry COQUELET a dit…

Bodard > L'exposition consacrée à Mulatier, lors du dernier festival Quai des Bulles de Saint-Malo, était riche d'enseignements et m'a beaucoup impressionné (la claque prise alors me chauffe encore les joues, c'est dire...). On ne sort pas d'une telle exposition comme on y est entré : il n'est donc pas anormal qu'il en résulte quelque chose. Je partage en tout cas le même intérêt que le maître pour la ligne tendue et la trame lorsqu'elle est utilisée autant comme moyen d'ombrage que comme indication des directions, de l'orientation d'un modelé.

AMBre > Je n'aurais pas immédiatement songé à faire d'Eddie Constantine un sujet de poème à vrai dire (les titres des films dans lesquels il a joué sont tout de même fort éloignés de l'univers de Rimbaud), mais, outre cette belle envolée lyrique, tu me fais prendre du galon : passer de Coquelet à Maître Coq, ça se fête. Et puis ça ouvre l'appétit.

Guillaume > A défaut d'avoir interprété de grands rôles, ce qu'on peut regretter d'ailleurs, Eddie Constantine est néanmoins devenu une gueule du cinéma. Son visage marqué méritait bien un détour.

FreZ > Heureux de faire (un peu) sa connaissance.

Cosmin Podar > Thank you, talented artist, for visiting my works and encouraging me as you do. I'll visit your blog as soon as possible.

Charles > Ton enthousiasme me touche d'autant plus qu'il s'ajoute au plaisir de prendre le crayon. Ce visage ne m'ayant pas posé trop de difficultés, j'en viens de plus en plus à me méfier de ce qui paraît simple puis, rétrospectivement, à me demander à côté de quoi j'ai bien pu passer.

Jean-Marc Borot > Les repentirs et les traits qui dépassent, comme disent les enfants, sont légions dans mes croquis. C'est fait pour ça, d'ailleurs, non ?

Denis > Travaillant un peu plus les croquis qu'auparavant, dans lesquels on se livre volontiers plus spontanément (parce qu'on est dans l'instant) que dans un dessin poussé, j'ai un peu moins de scrupules à les montrer aujourd'hui. Et vice versa.

Francky > A la fin de ton commentaire, sous-entends-tu que son couvre-chef produit l'effet d'un abat-jour (héhé !) ?

Soluto > J'ai vu, dans votre blog, la série d'images captivantes à laquelle vous faites allusion. C'est étonnant de voir comme le hasard fait parfois drôlement les choses... L'esprit de Lemmy Caution a encore frappé.