lundi 21 mars 2011

Yasunari Kawabata

Yasunari KawabataYasunari Kawabata a reçu le prix Nobel de littérature en 1968.
Petite contibrution au Caricaturama Showdown 3000! qui, cette semaine, rend hommage au Japon.

Yasunari Kawabata - Stylo bille sur papier
Yasunari Kawabata - Ballpoint pen on paper

8 commentaires:

Janine a dit…

Wow ! superbe. Les Belles Endormies est un des livres qui m'a le plus marquée quand j'étais ado... j'étais fascinée et dégoûtée à la fois...

john a dit…

Great drawing

galien a dit…

C'est vrai qu'il a un visage propice au dessin, je ne l'ai jamais lu, mais faut avouer que son visage a qq chose d'obsédant...

Très joli dessin, justement le rendu final est impeccable !

Unknown a dit…

Le modelé des paupières et des joues est très fort, tout comme ton travail de contrastes et viens compléter à merveille ta série sur les tirages de têtes.
Bravo Thierry

Achde a dit…

Remarquable, je n'ai pas d'autres mot. A l'image de ses livres.

FreZ a dit…

Magnifique portrait (comme toujours). L'expression du visage, la bouche et le regard "ailleurs", est remarquable de précision.

Thierry COQUELET a dit…

Janine > Son roman Le Grondement de la montagne a fait l'objet d'une belle adaptation cinématographique par Mikio Naruse, en 1954.

John > Thank you.

Galien > Son regard, surtout, m'a fasciné lorsque j'ai découvert la photo dont je me suis inspiré. J'y ai vu de la crainte, presque de l'effarouchement, une certaine timidité, de la retenue, du désenchantement, du désabusement aussi.

Guillaume > Le choix de modèle pour l'hommage rendu au Japon était libre. C'était effectivement l'occasion de revenir vers les têtes de la littérature même si ce visage est bien moins connu que celui de Yukio Mishima.

Achdé > On pouvait craindre que Kawabata fût complètement oublié, mais je m'aperçois ici, avec bonheur, qu'il n'en est rien.

FreZ > Comme je l'ai écrit plus haut, la photo dont je me suis servi ne m'a pas laissé indifférent. En fait, je me suis plus attaché à ça même si, bien évidemment, les traits et les tensions entre eux ont leur importance.

Francky a dit…

Les nuances claires sont toujours aussi impressionnantes. Le travail entre les yeux et du front me laisse sans voix, je ne parle même pas des contrastes qui fait naviguer la lumière sur ce visage comme, comme... pff, tu m'énerves ;-))