Ce matin-là, au petit déjeuner, Laura dévoila une bien jolie motte blonde à laquelle Wyatt Earp n'avait pas goûté depuis des lustres. N'y résistant plus, le marshall engloutit alors une demi-douzaine de toasts tartinés de ce beurre frais avec autant d'appétit que de gourmandise, sans toutefois parvenir à lui retrouver son goût initial.
- Ah !, mais ça c'est la crème de la crème, du beurre d'élan qu'à c't'heure on ne trouve pas souvent par ici, précisa Laura.
Burt Lancaster - Stylo-bille sur papier, couleurs numériques
Burt Lancaster - ballpoint pen on paper, digital colors
Voir aussi les versions de Maëster (ici, et là) et Charles Da Costa.
8 commentaires:
Excellent Thierry, tu as bien rendu ce front si sourcilleux, ces petits yeux si pénétrants et cette mâchoire si prononcée.
cuilà, je l'aurai jamais. Tous les trois, vous y êtes arrivés je ne sais pas comment et surtout, chacun dans trois style et trois époque différentes. Chapeau bas Thierry, une fois de plus.
C'est toujours un délice de venir ici. Et si quelqu'un n'est pas d'accord y l'an qu'a s'taire sinon j'le Burt (OK c'est un peu nul comme jeu de mot mais le compliment est scincère)
Avec une telle introduction, le texte aurait pu se diriger vers tout autre chose... Mais comment lui conserver alors un rapport avec le sujet du portrait ? Peut-être en dévoilant le côté passionnel, voire violent, de leur relation. Il aurait fallu décrire Laura, avide et offerte. Et on aurait vu Wyatt, brute, l'encastrer :)
Belle hommage à sa très grande classe! !
une gueule bien croquée ;)
Bigre, un Burt taillé à la hache avec un bic...vraiment balèze!!
Guillaume > As-tu remarqué sa joue ? On dirait qu'elle peine à exister. En tout cas, cette joue rame et pas l'autre.
On parle de la tête mais il ne faudrait pas négliger le corps. Celui de Lancaster était athlétique : pour autant qu'il soit agréable à dessiner, ne considérons pas trop vite qu'il serait facile à caricaturer puisque, sur l'échelle des difficultés, la tête c'est l'or mais le corps c'est rouge.
Achdé > Il faut reconnaître qu'il m'a donné beaucoup de mâle, celui-là, parce qu'habituellement je n'en fais pas assez. Quant à Charles et Maëster, ils sont encore loin devant avec leurs versions. Merci beaucoup, cher Achdé.
Msei BD > Et ce compliment me touche...
FreZ > Il est plaisant de glisser des ambiguïtés dans un texte comme de chercher à jouer avec les mots. C'est plus fort que moi, et sans doute très grave, docteur (Moreau ?).
Galien > Classe et élégance, en effet. En fait, il y a deux Burt Lancaster : l'un, avec son formidable sourire carnassier que j'aurais aimé dessiner ; l'autre, sérieux et fronçant les sourcils. En privilégiant ce dernier, doit-on admettre que le sérieux revient vite quand le gai part ?
Lunaba > D'autres suivront, je l'espère, car tant qu'il y aura des hommes...
Grand > C'est parce que le stylo habille, dit-on.
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